Les conséquences de la réforme LMD arrivent !

Vous avez sans doute du entendre parler que quelques grandes Universités de France, notre cher et beau pays aux principes tant enviés, sont montrées du doigt, à l'heure des inscriptions...Et, si c'est à ce moment précis, c'est que çà concerne les droits d'inscription que chaque étudiant doit payer ! Parce que, le problème, c'est que cette année comme par hasard,à Grenoble 2 (UPMF), ces droits montent à 1200 Euros pour certaines filières...et Toulouse 1 est concernée aussi.

Alors, moi je me demande à quoi sert vraiment cette réfome LMD et je constate une réponse : les étudiants sont les dindons de la farce et côtisent pour boucler le budget déficitaire des Universités (qui se plaignent de ne pas recevoir assez de l'Etat !)...et çà m'énervvveeeeeeuuuuhhhhhhh !!

lol on est encore loin du compte.

La réforme LMD est présenté comme une harmonisation au niveau européen. Certes mais c'est secondaire.

Le principal objectif est de réduire les coûts des universités. La réforme permet de mettre en commun des cours pour des filières différentes.

Ne t'en prend pas à la LMD, si elle n'était pas là tu payerai plus.

Le manque d'argent est effectivement récurrent... Il est anormal de faire payer les étudiants. Cela dit l'inscription en France n'était vraiment pas chère. Chaque étudiant de science à Grenoble 1 "coûtait" 20 000 Frs en 1999 pendant ces 4 années jusqu'en Maîtrise. Et comme on sait qu'ensuite ils sont obligés de partir travailler à l'étranger et qu'ils reviennent vidés par le rythme de travail anglo-saxon pour être fonctionnaire ....
C'est un investissement perdu !

Pour Grenoble 2 j'ai entendu les infos à la télé... Je sais pas comment ils se démerdent en Science humaines pour devoir faire des droits à 1200 €. Ils ont que des photocopies à faire quand nous, sans augmenter les inscriptions (pour l'instant), on doit fournir, animaux, produits chimiques et biologiques et acheter-remplacer le matérier de labo en plus des polycopiés de cours que nous ne faisons PLUS payer aux étudiants depuis 2000 !!!

Le prix des profs, intervenants et autres... ou ils ont les poches plus grandes.

koba a écrit:

Le prix des profs

Autant que je sache c'est l'état qui paient les profs, pas les facs avec l'argent des étudiants... enfin c'est ce que ma feuille de paie indique !

C'était de l'humour... soit cool !

Oui, tout çà est vrai et...après tout, pourquoi on ne ferait pas payer les profs, les présidents d'Université et le personnel d'administration, qui ont sans aucun doute les comptes en banques mieux renfloués que ceux des étudiants et qui, surtout, sont la première cause de ces droits d'inscription exorbitant !...?

En parlant de polycopiés...est-ce-que à Toulouse 1 en Droit ils les font payer aux étudiants ? J'espère pas, parce que j'aurais la rage : à Toulouse 3, Paul Sabatier, je crois bien qu'ils les ont gratuits, ce qui, soit dit en passant, est normal vu le coût des inscriptions !

Je me demande vraiment où va notre fric...

Eclairage, chauffage et soirées bien arrosées ? ...

Azerty a écrit:

En parlant de polycopiés...est-ce-que à Toulouse 1 en Droit ils les font payer aux étudiants ?

Je te rassure Azerty, en règle générale ils sont payants! Ils ne coûtent pas chers certes mais ce n'est pas gratuit non plus.
Pour que tu ne sois pas surprise : rares sont les profs (notamment en 1ere année) qui font un polycopié.

Les universités ne doivent pas faire de rapports pour justifier leurs dépenses ?

soeurette a écrit:

Azerty a écrit:

En parlant de polycopiés...est-ce-que à Toulouse 1 en Droit ils les font payer aux étudiants ?

Je te rassure Azerty, en règle générale ils sont payants! Ils ne coûtent pas chers certes mais ce n'est pas gratuit non plus.
Pour que tu ne sois pas surprise : rares sont les profs (notamment en 1ere année) qui font un polycopié.

Oulalalalalal...j'avais bien prédit ma réaction : çà m'énerve !!
Non mais c'est pas possible !!!!!! Et y'a personne qui gueule ??????? Non mais je crois rêver là...Les associations d'étudiants ne font pas pression sur le doyen ??????? Punaiz, je suis outrée, tout simplement. Même s'il n'y a pas bcp de polycopiés distribués, les frais d'incription sont déjà assez élevés pour qu'on nous demande encore de l'argent au long de l'année pour les cours ! Surtout si cette année çà augmente, vu la conjoncture C'est complètement halluciant...bon sang !

Je trouve normal de faire payer les photocopies. Mais dans ce cas il faut baisser les frais d'inscription.

A quoi leurs servent cet argent ? A part pour les frais de dossier...

t'emporte pas comme ça Azerty, il reste toujours le système D! comme par exemple demander à qq1 d'une année supérieure ses cours etc
Et puis, ce n'est pas la fac qui vend les polycopiés mais les assos d'étudiants (en général un polycop c'est entre 3 et 5€)
Tu ne devais pas avoir tort Koba quand tu évoquais le chauffage et l'éléctricité...

Cette année j'ai eu plein de polycop gratos. Si quelqu'un les veux je les lui donne. Avec plaisir !

Azerty a écrit:

Les associations d'étudiants ne font pas pression sur le doyen ???????

Euh ! chez nous c'est l'asso étudiants qui fait payer nos poly gratuits sous forme d'annales

soeurette a écrit:

Tu ne devais pas avoir tort Koba quand tu évoquais le chauffage et l'éléctricité...

Pourtant vaut mieux pas avoir cours le Lundi en hiver ! ça pèle grave

A toulouse les facs sont en surchauffe. Il est préférable de laisser les fenêtres ouvertes...

koba a écrit:

A toulouse les facs sont en surchauffe. Il est préférable de laisser les fenêtres ouvertes...

Z'avez trop de sous !!!

Je pense qu'il y a d'autres possibilités pour dépenser l'argent que de le jetter par les fenêtres.

Et puis on n'est pas perché sur une montagne...

Je ne m'emporte pas tant que çà je trouve pr l'histoire des polys...Ce sont des COURS qu'il y a dedans et ont est à la Fac pour avoir des COURS, on paye des inscriptions pour çà, c'est fait exprès ! Alors, pourquoi nous redemander une contribution après ?
Ok, je veux bien, 3 ou 5 euros, c'est que dalle...mais bon, 3 euros + 5 euros + ta bouffe + tes fringues + le téléphone, etc...qd tu vis tout seul loin de chez toi et que tu dois encore débourser pour tes COURS, qui normalement devraient t'être acquis après inscription, ben, excuses moi soeurette, mais moi je trouve çà plutôt difficile.
Quand à emprunter aux autres...j'ai eu des mauvaises expériences de ces pratiques (les gens m'empruntaient mes cours) et je ne voudrais plus recommencer en sens inverse, parce que y'a pas de raison que les gens changent entre le Lycée et la Fac, paraitrait-il !

Certaines fac ont eu des procès pour avoir demandé aux étudiants de payer des services qui normalement doivent être gratuits.

Si j'ai le temps je chercherai ça.

Quelqu'un à plus d'info la dessus ?

Azerty quand je disais "ne t'mporte pas" c'était juste pour que tu te détendes un peu (moué, ça n'a pas marché! )
Je suis d'accord avec toi; le jour de l'inscription on devrait avoir gratuitement les polycops. Et ce qui serait encore mieux c'est que tous les profs en fassent un pour que cela soit plus pratique pour ceux qui bossent entre autres. Mais comme ce n'est pas le cas, il faut se débrouiller autrement.

Désolée Soeurette...mais c'est mon côté "gueularde" qui a dû prendre le dessus une fois de plus Mais, même si je dis çà, je sais bien que ds des histoires comme celle-ci, il y a aura toujours une partie qui sera lésée.
Mais bon, je constate que ce sont tjrs ceux au bas de l'échelle qui trinquent ! C'est tout ce que je tenais à faire remarquer...

J'ai trouvé quelques info.

D'abord j'apprend que les frais d'inscription ont augmenté de 4 % cette année. C'est pas cool.
Mais ensuite qu'une contribution supplémentaire risque d'être demandée pour aider les facultés à boucler leur budget. Ces «contributions complémentaires» sont selon l'Unef (Union nationale des étudiants de France) pratiqués par 60 % des universités françaises. aïe !

Ensuite je remarque une brève qui indique que Gilles de Robien, ministre de l'Education, avait, la semaine dernière, tapé sur les doigts du président de Grenoble 2, le sommant de revenir sur sa politique de «prestations» (accès aux salles informatiques, aux bibliothèques, bilans d'orientation, etc.), présentées comme facultatives, mais dont les tarifs varient de 200 à 900 euros alors qu'elles sont gratuites ailleurs.

Le syndicat étudiant s'est lancé dans un gros travail de recensement. Bilan : 46 universités, sur les 81 de la métropole, demandent aux étudiants de mettre la main à la poche !

Montrés du doigt, les présidents d'université sont sur la défensive. «L'argument d'illégalité de la pratique n'est pas recevable, explique Yannick Vallée, tant que ces "frais spécifiques" restent facultatifs et qu'ils sont offerts gratuitement aux élèves boursiers.»
Le président de la CPU rappelle que les 150 euros de droits d'inscription nationaux demandés aux étudiants ne correspondent pas au coût réel d'une année universitaire et qu'"Il faut lancer un débat national sur le financement de l'université en France."

Si quelques présidents d'université se disent «au regret d'en passer par là», d'autres cherchent des solutions alternatives. Persuadés que l'Etat ne leur accordera pas de budget plus important, ils imaginent une plus forte implication des entreprises dans le financement des universités, ou en appellent aux fondations et au mécénat. Henry Roussillon, président de Toulouse-1, rappelle que le mastère de l'Institut de l'administration des entreprises (IAE) qu'il propose coûte 500 euros à un étudiant, quand une école de commerce demande dix fois plus. Dans des filières moins prestigieuses, les «frais spécifiques», appelés dans son université «supports pédagogiques», ne sont pas à proprement parler délirants : ils sont passés cette année de 8 à 15 euros, et ont été votés en conseil d'administration.

Alors que faire ?

La France a fait le choix d'une université ouverte (faibles droits d'inscription, absence de sélection), mais seuls 37 % des jeunes en âge d'entrer à l'université entreprennent des études supérieures dans les filières générales, contre 51 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.

De plus, elle se caractérise par un taux d'abandon considérable, très supérieur à celui des autres pays : seuls 59 % des étudiants inscrits obtiennent le niveau licence.

Dans ce contexte, la CPU souhaite que la dépense nationale annuelle par étudiant universitaire passe de 6 800 à 9 000 euros, ce qui correspond à la dépense moyenne des pays de l'OCDE.

Une question demeure. Comment financer cette augmentation ? Le ministre devra faire un choix.