La privatisation des services autoroutiers

Thierry Breton défend la privatisation des services autoroutiers.

Le débat est lancé, même et surtout au sein du gouvernement grâce à François Bayrou.

Thierry Breton affirme que la privatisation de services autoroutiers renforce l'intérêt général et qu'il servira à rembourser en partie la dette de l'Etat.

Après tout le tabac qu'a fait François Bayrou, le dialogue à légèrement changé.
Thierry Breton a insisté sur le fait que le gouvernement n'entendait pas privatiser les autoroutes elles-mêmes, mais simplement la concession du service.

La date limite de l'appel d'offres lancé pour la privatisation est le 22 août. Mais les concessionnaires d'autoroutes potentiels sont moins nombreux depuis ce changement de dialogue. Bouygues et d'autres acteurs du BTP ont déclinés l'invitation.

Actuellement, d'après les propos de Mr Breton, les sociétés d'autoroutes ont un bénéfice de 300Million€/ an.

Leur vente assurera, bien évidemment, des liquidités immédiates mais fera perdre à l'Etat, sur le long terme, une source de revenus extrêmement importante. En effet, les sociétés d'autoroutes arrivent bientôt à la fin de leur période d'endettement et si leur vente doit rapporter dans les 10 à 13 milliards d'euros tout de suite, elles vont dégager entre 1 milliard et 2 milliards d'euros de résultat net distribuable en dividendes par an à partir de 2008.
Alors pourquoi vouloir les vendre ?

Je ne comprend pas très bien pourquoi le ministre veux faire bénéficier les entreprises d'une telle manne financière, qui de plus, à été (et est encore) financé par les contribuables.

Avez vous une explication ? Et qu'en pensez vous ?

Ce sujet me fait me poser deux questions : à quoi vont ressembler nos autoroutes ? et quel prix elles vont nous coûter ?

Non t'inquiète pas, tu ne les paye que pour une durée limité. Une fois qu'elles sont remboursés c'est fini... Ah non c'était pas prévu comme ça ? Si mais plus maintenant ? Ah d'accord.

Ben dans ce cas tu payera de plus en plus jusqu'a retourner sur les nationales. Même si certains voulaient les faire passer payantes aussi.

Ah ces politiques c'est vraiment n'importe quoi.
Heuresement que Bayrou est là !

C'est lequel qui voulai baisser les charges salariales et augmenter la TVA à 23% ? Soit disant pour être plus compétitif à l'international.
Merci mais payer pour que les autres en profitent c'est moyen...

4 milliards d'euros, issus de la privatisation des concessions d'autoroutes, seront versés à l'Agence de financement des infrastructures de transport, laquelle bénéficiera également de la taxe d'aménagement du territoire et d'une partie du produit des amendes radar. Son budget va exploser!

Je trouve ça fort de donner des infrastructures de services public,mais bon c'est mon avis,j espere que les prix ne vont pas augmenter.En tout cas ça change de la Belgique ou toute les autoroutes sont gratuites,sans péages.Mais,le gouvernement Villepin n'aurait il pas mieux fait de garder les autoroutes et leur énormes dividendes pour financer des politiques sur le long terme plutot que de vendre juste pour combler le déficit?

L'avenir nous le dira...Par contre, je ne savais pas que les autoroutes étaient gratuites en Belgique....ça laisse rêveur....

Attention: Gratuité toute relative comme en Allemagne: les coûts sont répercutés dans les impôts sur le revenu...

La vraie bonne solution est la solution Suisse. Une vignette à l'année pour les utilisateurs à un coût raisonnable (environ 40 € pour la suisse) et fini les files interminables aux péages et les arrêts à répétitions pour s'acquitter des droits de passage.

Bref un rêve qu'on n'est pas près de voir chez nous Bad

(

En fait en Belgique,on paie une taxe de circulation,mais bon ça revient qd meme moins cher que le péage.Mais bon vu la taille de notre territoire je pense que ce ne serait pas facile de mettre des péages.

Nouvelle étape dans le processus de privatisation des sociétés d'autoroutes. Trois semaines après avoir reçu dix-huit candidatures françaises et étrangères pour la reprise des Autoroutes du Sud de la France (ASF), de Paris Rhin-Rhône (APRR) et du Nord (Sanef), le ministère des Finances vient d'écrire aux prétendants pour leur demander de déposer des offres fermes.

Celles-ci devront être assorties d'informations financières et techniques extrêmement détaillées, conformément au cahier des charges particulièrement lourd qui a été édicté par le gouvernement. De bonne source, il n'y a a priori pas de «short list» de candidats comme on pouvait s'y attendre: tous les dossiers ont été jugés suffisamment sérieux pour être retenus et donc pour participer à cette seconde phase. A Bercy, on se refusait hier à tout commentaire sur le sujet.

Une fois les offres fermes remises, le gouvernement a prévu d'organiser une consultation parlementaire, afin de respecter la transparence à laquelle il s'est engagé sur un sujet très politique et très polémique. Cette consultation devrait intervenir dans le courant du mois d'octobre. Le choix final des acquéreurs sera effectué dans la foulée.
Si le nom des heureux élus n'est pas encore connu, en Bourse, les investisseurs sont convaincus que la fin de l'histoire est écrite d'avance. Cet été, beaucoup d'entre eux ont acheté massivement les titres de ces sociétés sur le marché et attendent désormais tranquillement... qu'elles soient retirées de la cote à bon prix.

Car c'est bien le scénario qui se profile, ce qui constituerait un aller-retour en Bourse record pour des privatisations.

En effet, la cession par l'Etat des blocs de contrôle – 50% du capital des ASF, 70% de APRR et 76% de Sanef – devrait en toute logique déboucher sur trois offres publiques. Dans le cas des ASF, il y a peu de doutes sur ce point puisque, en rachetant la part de l'Etat, le groupe de BTP Vinci, seul candidat en lice et déjà actionnaire des ASF, se retrouvera propriétaire de 74% du capital de l'entreprise. D'après la réglementation boursière française, il sera alors obligé de lancer une OPA sur le solde des actions qu'il ne détient pas encore, aux mêmes conditions de prix que celles retenues pour la transaction avec le gouvernement.

(source : lefigaro.fr/eco)